mercredi 23 avril 2014

Le mot de Benoît




Bonjour à tous, 
j’adore ce séjour au Brésil. Ici on a fait du buggy (2x), du parapente, de la pêche, et plein d’autres activités.
Au Brésil il fait très très chaud. Malgré quelques coups de soleil (tout le monde), un coup dans le genou (moi), et une chute en cheval (Louise), mon écran de portable éclaté dont le tactile ne marche plus, TOUT VA BIEN ! J
J’ai appris à faire des caïpis.

J’ai vraiment hâte de vous revoir (avec un peu de peine à quitter le Brésil quand mêmeL).

Régate et fouchbOl (futbol? football?)

En ce dimanche pascal, l'effervescence bat son comble. Ce week-end est très animé et dans la localité voisine de Quixaba, une régate de jangadas est organisée et Careca y participe.
Toute la troupe se met donc en route de bon matin (vers 10h) afin de ne pas rater le départ.
Sur la jolie plage, il y a foule (on reste quand même bien loin des concentrations de la côte d'azur!), les bateaux sont alignés sur le sable et chacun s'affaire à préparer son embarcation.
la toute petite jangada de Careca

Careca est pessimiste sur ses chances: le bateau qu'il dirige n'est pas le sien et il ne semble pas très compétitif.
Les bateaux s'élancent!
Les curieuses embarcations (comment peut on pêcher sur des bateaux tout plats?) s'éloignent, peu à peu il devient difficile de distinguer les différentes voiles.
On s'installe donc tranquillement en terrasse d'une baraque de plage pour boire des noix de coco fraîches.
Les enfants en profitent pour jouer dans les vagues.
En les surveillant du coin de l’œil, je me rend compte que Benoit a entamé la conversation avec 2 brésiliens.
Quand ils nous rejoignent pour boire, après quelques minutes, les 2 jeunes locaux viennent avec un ballon de foot proposer à Benoit de jouer avec eux.
C'est donc crânement, que Benoit va représenter le football hexagonal auprès de 5 gamins de la province de Ceara!

Je m'approche discrètement. En 3 mn, je le vois réaliser 2 interception cruciales en défense, faire une passe décisive et renverser (sans faute!) un adversaire pendant qu'il faisait le pressing.
Je suis sûr qu'à ce moment, les gosses ont mieux compris ce qu'il s'est passé un certain 12 juillet 1998 ;-)

La régate s'achève, le compagnon de Laura n'a pas pu briguer une bonne place comme il s'y attendait. Le déjeuner traîne en longueur, et vers 16h, Sylvie, Bruno, Benoît et moi laissons le groupe rentrer dans le minibus pendant que nous rentrons à pied par la plage. 7 bons km et 2 tortues mortes échouées plus tard, nous rentrons à Canoa avec la nuit qui tombe.


Une sortie à cheval qu'on n'oubliera pas de sitôt

Je court-circuite un peu l’ordre chronologique et laisse provisoirement de côté la régate, l’autre tour en buggy, la pêche en haute mer,… pour parler de l’actualité brûlante.
Mardi soir, nous avions en effet prévu notre dernière activité avant la journée consacrée au départ et à bien profiter de la chaleur de la plage et du soleil.
Après différents coups de fil infructueux, nous avions enfin réussi à caser une balade à cheval sur la plage.
Finalement, ce n’est que vers 17h (au lieu de 16h initialement) que l’organisateur nous retrouve à la pousada avec 4 chevaux. Benoit ayant décidé de ne pas y aller, c’est avec Elisa que nous partons sur nos fières montures.





Après un passage au pas dans les rues du village, nous rejoignons la plage où s’enchainent trots et galops. Le cheval de Louise, plus petit que les autres ne semble pas d’humeur véloce et reste à la traîne avec l’organisateur.

Le soleil descend très vite sous ces latitudes et après 45mn, nous faisons demi-tour sous une lumière faiblissante.
Le cheval de Louise a fini par se réveiller et alterne un petit trot saccadé avec un galop plus confortable.
Nous décidons alors avant la nuit noire de lancer un dernier galop. Mon cheval prend un peu d’avance, Louise prévient Sylvie qu’elle ne se sent pas stable sur la sa selle mais ne parvient plus à ralentir. En effet, les chevaux n’étant pas sortis de la journée, ils avaient finis par être assez nerveux et n’avançaient plus que rarement au pas avant cette ultime cavalcade.

Sylvie essaie alors de passer devant Louise pour la ralentir mais le petit équidé gris ne s’en laisse pas compter,  fait un écart, accélère encore. J’entends alors un cri derrière moi : Louise est tombée !
Il me faut ce qui me parait une éternité pour enfin arrêter mon cheval et effectuer un demi-tour auquel il rechigne vraiment. Ce n’est qu’au pas qu’il consent à revenir. C’est finalement en courant, après avoir confié les rênes à Elisa que je me précipite vers Louise déjà entourée du gars et de Sylvie. Elle a très mal au bas du dos. Les circonstances de la chute restent floues pour elle. Elle pense être tombée sur le dos. Ne croit pas avoir été touchée par un cheval, contrairement aux affirmations de notre accompagnateur.
Malgré la douleur, les premiers signaux sont rassurants : elle répond normalement aux questions, elle n’a pas perdu connaissance, les orteils bougent, elle n’a pas envie de vomir.

J’essaie d’arrêter un buggy, mais son conducteur, ne comprenant sans doute pas ce qui se passe, poursuit sa route dans l’obscurité qui règne à présent.
Je suis retourné auprès de ma fille, quand un pick-up venant dans mon dos s’arrête. A son volant, Jérôme, le suisse qui a volé en début de séjour avec Louise et Benoit en parapente. Un jeune homme parmi les personnes qui l’accompagnent s’approche de Louise fait un diagnostic proche de celui que j’avais fait mais plus complet (examen des cervicales, des pupilles).

Il propose alors de la transporter en s’aidant d’une planche de kite-surf comme d’un brancard improvisé. Je m’oppose d’abord à ce projet. Je préfère attendre les secours pour ne pas aggraver une éventuelle lésion par des gestes inappropriés. Le jeune homme me répond alors qu’il est pompier et que ce sera bien plus rapide. Ces gestes semblent surs, et je décide alors de le laisser faire. Louise est basculée avec le maximum de précaution sur la planche glissée dans son dos. On l’installe à l’arrière du pick-up débarrassé à la hâte de ce qui l’encombre. Je lui tiens la main, impuissant, elle pleure et se plaint de la douleur, ce sont des instants affreux durant lesquels je ne peux qu’essayer de la rassurer. Sylvie qui a commencé à organisé la communication avec Europ-assistance (je comprends mieux son insistance à ce sujet !) et ceux restés à la pousada, notamment Benoit, s’installe comme elle peut au bord de la benne.
Le trajet jusqu’à l’hôpital ne dure qu’une dizaine de minute grâce à un raccourci qui nous fait éviter le village mais Louise souffre à chaque cahot.

Elle est prise en charge, Sylvie et moi restons auprès d’elle, Jérôme reste avec nous pour assurer la traduction. Les premiers examens se succèdent avant de la conduire à la radio.
Dans cette salle fraîche et un peu vétuste, une angoisse terrible m’étreint malgré mes paroles rassurantes destinées à Louise : avec un peu de chance, rien ne sera cassé, ce ne sera qu’une douleur forte due au choc mais on rentrera bientôt et cet incident ne gâchera pas ces vacances merveilleuses.
Les clichés sont effectués. Jérôme nous quitte finalement après avoir traduit les différents scénarios qui lui ont été expliqués. Le médecin examine les clichés. Il craint une éventuelle fracture sur le haut du fémur.
Le professeur à qui il demande confirmation ne peut pas statuer non plus. Les manipulations sur Louise qui pourraient appuyer le diagnostic sont difficiles à réaliser en raison de la douleur.
Une piqûre pour atténuer celle-ci est faite au grand désespoir de Louise. Elle fait cependant rapidement effet. On parvient enfin à ôter son pantalon, et on retourne à la radio pour une 2ème série de clichés. Louise serre les dents et on parvient à la positionner un peu sur le côté afin d’avoir un meilleur angle.
Au retour dans la salle d’examen, celui-ci se poursuit devenant de plus en plus rassurant : la jambe gauche bouge, elle peut même se mettre en position assise. Les radios confirment que tout semble en place.


C’est donc terriblement soulagés que nous pourrons quitter l’hôpital qui ne nous demande aucun paiement : service public oblige !
Je dois tirer mon chapeau à ce personnel médical très gentil qui a pris en charge Louise bien plus rapidement que je ne le craignais et qui, malgré des installations un peu datées selon nos standards a fait preuve d’un grand professionnalisme.
Un taxi nous permet enfin de rejoindre le groupe qui nous attend autour du plat préparé par Careca et Laura.



Benoit s’est improvisé barman et nous sert des Caïpirinhas délicieuses (Ana avait raison, c’est encore meilleur sans la peau du citron vert).


Comme dans Asterix, tout finit bien autour d’un banquet où les langoustes et la caïpi remplacent avantageusement les sangliers et l’hydromel.

lundi 21 avril 2014

Le mot de Louise



Mes vacances au Brésil sont super cool ! Je m’éclate. Le parapente, le buggy, la plage…
A Paris, il fait froid, ici, il fait super chaud. A Paris, il pleut, ici, il fait tout le temps soleil ! J’ai vraiment une chance inouïe d’être là, au Brésil.
J’ai hâte d’être mardi, on va se lever super tôt pour aller pêcher avec Careca sur son propre bateau de pêche ! (J’adore me lever tôt et pêcher)
Une jangada comme celle où nous irons pêcher

Je suis trop contente parce que papa m’a laissée aller acheter toute seule ma  nouvelle paire de tong. Enfin pas si toute seule que ça : j’étais avec Benoît et Elisa (ils ont tous les deux 14 ans) une fille trop sympa !

samedi 19 avril 2014

Buggy Woogie!

En ce 2eme jour à Canoa, on continue les activités!
RDV est pris à 10h pour un départ en buggy.
C'est donc vers 12h30 que nous partons enfin en nous répartissant dans les 3 véhicules.
Les conditions ne sont pas les plus sures du monde et il faut se tenir solidement mais malgré quelques secousses, nous parcourons indemnes les immenses étendues de sable qui entourent Canoa.
C'est en effet quasiment un désert qui entoure la petite bourgade. Du sable à perte de vue, un contraste incroyable entre la clarté du sable et la profondeur du ciel. Tout simplement magique!
Après une vingtaine de minutes dans ces paysages incroyables, comme dans tout désert qui se respecte, on atteint une sorte d'oasis en contrebas d'une immense dune.
Des bassins servent à élever des poissons que les enfants se feront un plaisir de pêcher, une double tyrolienne permet de se lancer du haut de la dune afin de se rafraîchir dans cette eau issue de la nappe phréatique toute proche.
Bienvenue dans mon oasis!

On se jette à l'eau!

Un paradis avec des papillons!

Un 4eme poisson attrapé!

Après un repas succulent (les poissons -pas ceux pêchés par les enfants- étaient divins!), nous repartons vers Canoa.
Louise a bien bronzé! :-)

C'est par là la station service?

Ce retour sera plus mouvementé que prévu puisque les pannes et les séparations des véhicules se succèdent.
On fini par faire les derniers hectomètres à pied!
Pas très grave, Sylvie en profite pour dévaliser une boutique et refaire une garde robe estivale made in Canoa!


vendredi 18 avril 2014

Parapente

En cette première journée, nous commençons tranquillement par le parapente ! J
On décolle depuis une mini falaise qui surplombe la mer, le vent est favorable, on s’harnache et on décolle en un tour de main !
Cela parait déconcertant de facilité !
Le moniteur qui dirige la voile joue habilement avec le vent fait quelques embardées pour prendre de la hauteur, nous fait passer très (trop ?) près d’un parterre de cactus dans lequel on n’a clairement pas envie de s’échouer.
Chaque changement de direction donne de petits picotements dans le ventre.
 Il s’élève encore et s’élance en suivant les petites falaises ocre. On croise les autres parapentistes, on survole les bungalows de la plage, on aperçoit les villages de pécheurs à quelques encablures. On dépasse les « Jangadas » (les petits voiliers locaux servant à la pêche) colorés.

On est bien, dans le silence, au-dessus de ce paysage incroyable. J’ai adoré cette expérience. J’ai même envie d’apprendre !





La pousada

Une pousada est une sorte de gite, ou de petit hôtel.
Il y a en a une centaine (!) à Canoa.
La nôtre s’appelle « Casa Rossi », elle est tenue par… des italiens.
Bon, ok ce n’est pas hyper couleur locale, mais elle est plutôt sympa : grande piscine, jacuzzi, située à 150m de la plage et à 5mn de « Broadway » la rue commerçante de Canoa.
Une cuisinière nous fait des œufs au plat le matin et on est presque seuls ! Comme il n’y a que 8 chambres, notre groupe occupe déjà la moitié des lieux. De plus, on est hors saison ici, et la clientèle du week-end n’étant là que le week-end (forcément), on est vraiment tranquille J


Seul bémol, si les chambres sont grandes et équipées selon les standards habituels (TV que nous n’avons pas encore allumée, clim,…) elles manquent cruellement d’armoire pour vider la valise. Mais ce n’est pas le plus important puisqu’on y est bien !

jeudi 17 avril 2014

Retour au Brésil!

3 ans ½ après, retour au Brésil, mais ce coup-ci, on part avec les enfants !

Autre différence importante, on part plus au nord, tout près de l'équateur. Différence importante, car si du coté de Rio, l'hiver approche, ici, pas de saison froide! Il fait toujours beau!


RDV à Orly où nous avons une première surprise. Le bodyboard pris pour jouer dans les vagues n'est pas accepté comme un bagage par la TAP (la compagnie portuguaise).
Nous devons payé une taxe spécifique pour cette planche qui prend pourtant moins de place qu'une valise et doit peser à peine 300g: 90€!! Ce qui ferait 180€ pour un aller retour avec un objet acheté environ 80€..
Direction la poste, on va le renvoyer à la maison, et si on veut en prendre un sur place, ça nous coûtera moins cher!

 C'est donc après un voyage de 19h qui nous a vu passer par Lisbonne et "profiter" d'un système multimédia un peu daté que nous arrivons enfin à Canoa.
La première chose frappante en arrivant malgré l'heure tardive (près de minuit heure locale, soit presque 5h du matin dans l'hexagone) est la chaleur: il fait plus de 27° et l'atmosphère est très humide. 
Ça laisse présager 10j en short et t-shirt!!! :-)