Toute la troupe se met donc en route de bon matin (vers 10h) afin de ne pas rater le départ.
Sur la jolie plage, il y a foule (on reste quand même bien loin des concentrations de la côte d'azur!), les bateaux sont alignés sur le sable et chacun s'affaire à préparer son embarcation.
la toute petite jangada de Careca |
Careca est pessimiste sur ses chances: le bateau qu'il dirige n'est pas le sien et il ne semble pas très compétitif.
Les bateaux s'élancent!
Les curieuses embarcations (comment peut on pêcher sur des bateaux tout plats?) s'éloignent, peu à peu il devient difficile de distinguer les différentes voiles.
On s'installe donc tranquillement en terrasse d'une baraque de plage pour boire des noix de coco fraîches.
Les enfants en profitent pour jouer dans les vagues.
En les surveillant du coin de l’œil, je me rend compte que Benoit a entamé la conversation avec 2 brésiliens.
Quand ils nous rejoignent pour boire, après quelques minutes, les 2 jeunes locaux viennent avec un ballon de foot proposer à Benoit de jouer avec eux.
C'est donc crânement, que Benoit va représenter le football hexagonal auprès de 5 gamins de la province de Ceara!
Je m'approche discrètement. En 3 mn, je le vois réaliser 2 interception cruciales en défense, faire une passe décisive et renverser (sans faute!) un adversaire pendant qu'il faisait le pressing.
Je suis sûr qu'à ce moment, les gosses ont mieux compris ce qu'il s'est passé un certain 12 juillet 1998 ;-)
La régate s'achève, le compagnon de Laura n'a pas pu briguer une bonne place comme il s'y attendait. Le déjeuner traîne en longueur, et vers 16h, Sylvie, Bruno, Benoît et moi laissons le groupe rentrer dans le minibus pendant que nous rentrons à pied par la plage. 7 bons km et 2 tortues mortes échouées plus tard, nous rentrons à Canoa avec la nuit qui tombe.
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