Immense plage située au cœur de Rio, Copacabana doit être une des plages les plus célèbres du monde. Elle est effectivement magnifique, tellement grande qu’on n’y est pas oppressé par la foule, les rouleaux déferlent de façon aussi intense qu’à Lacanau et le décor (si on excepte le béton côté ville) est plutôt sympa.
Il y aussi des côtés moins agréables :
- On est assailli en permanence par les vendeurs ambulants (même si on trouve des trucs qui poussent à la consommation : paréos, jupes comme la petite fille du clip de la lambada qui iraient trop bien à ma puce, chapeaux (indispensables tant le soleil tape !), maillots, bijoux, cigarettes et diverses substances illicites (mais c’est pas sur ces dernières marchandises là que nous avons craqué)
- La plage n’est pas très propre. Ou plutôt, l’eau n’est pas très propre. Il y a de nombreux déchets plastiques qui flottent. Plus les vagues sont fortes et plus ils sont déposés sur la grève mais ce n’est pas très agréable
- Enfin, c’est une plage assez dangereuse. Surtout le coin où nous étions installé. En 2h de temps, il y a 4 interventions des sauveteurs, dont une pour nous L. En effet, nous avions décidé de nous baigner et de nous amuser dans les rouleaux mais après quelques minutes, il y a eu une série de vagues avec un reflux très fort qui nous a éloigné de la zone dans laquelle nous étions en sureté. Nous nous sommes alors retrouvés dans une zone où ce reflux était assez puissant pour continuer à nous éloigner, où nous n’avions plus assez pied pour nous arrimer au sol et où les vagues très fortes étaient déjà cassées et nous submergeaient sans nous ramener vers le bord. S a eu peur et a fait des signes pour appeler les secours. J’ai réussi à nous ramener plus au bord et les sauveteurs ont pris le relais pour aider S. Je dois avouer que j’ai eu un instant de doute. Et si nous aurions pu sortir seuls – je l’ai d’ailleurs fait – nous n’avions vraiment pas beaucoup de marge et j’ai apprécié que pour les derniers mètres, l’équivalent local de David Hasselhoff nous accompagne jusqu’à la terre ferme…
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