lundi 20 décembre 2010

Arrivée et premières impressions

Je n’ai pas bien étudié les cartes mais Sao Paulo se trouve plus au sud que je ne le pensais initialement au Brésil. Cela reste tout de même juste au niveau du tropique du Capricorne.

En survolant la ville, on a une impression de densité : de nombreuses habitations basses et serrées les unes contre les autres. Les alentours sont vallonnés et très boisés.

Çà et là émergent bien quelques tours d’habitation surgissant de façon impromptue, mais c’est une ville plus horizontale que verticale.

Avec la descente, on s’aperçoit que beaucoup de bâtiments ont des toits ondulés. Ça ne respire pas l’opulence…

La sortie de l’aéroport est un peu longue : plus d’une heure entre l’atterrissage, les formalités douanières et les bagages.

J’envoie un sms à C. (la sœur de S) que je dois retrouver pour prendre le bus de 9h30 mais l’heure tourne et toujours pas de réponse.

A 9h32, je trouve le bus qui n’est pas parti. La préposée aux tickets m’envoie attendre dans un bureau vide pour acheter mon ticket. Un peu inquiet, je guette si le bus ne part pas. Mais je suis rassuré quand je comprends (2eme personne qui ne parle pas espagnol, je sens que ça ne va pas être facile pour la langue…) que le gars qui m’a rejoint dans le bureau n’est autre que le chauffeur du bus.

J’en profite pour alléger la tenue : il fait 23° de plus qu’à Paris !

Je prends finalement place dans l’étuve le bus. C et J ne sont toujours pas là. Confirmation par SMS : ils sont en retard et encore aux bagages quand le bus démarre L

Je pensais que le parcours ne se ferait que sur de grands axes, mais il a un parcours dans de petites rues.

On croise des chevaux, de vieilles coccinelles (les voitures, pas les insectes qui auraient plein de points), beaucoup de grilles pour protéger les maisons et les magasins (comme au Maroc ou en République Dominicaine), des bicoques faites de bric et de broc au milieu de carcasses métalliques. Ce ne sont pas les standards européens qui prévalent !

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